À propos


(Tiré du guide syndical édition 2013 et augmenté)

Les débuts du SARE

À l’été 2005, plusieurs étudiant-e-s employé-e-s de l’Université Laval ont manifesté leur intérêt pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Plusieurs d’entre eux désiraient ardemment éliminer l’arbitraire patronal qui régnait dans plusieurs milieux de travail. Tous et toutes cherchaient à s’organiser collectivement pour mettre un frein à leur précarité d’emploi. La syndicalisation de plusieurs étudiantes et étudiants employés à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au même moment laissait présager l’ampleur des avantages d’une syndicalisation à l’Université Laval. Sous la supervision et le leadership de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), une campagne de syndicalisation s’est mise en branle. Cette équipe a œuvré sur le terrain pendant plusieurs mois en quête d’un nombre important de signatures pour lancer le projet de création d’un syndicat.

En quête d’une accréditation syndicale

En juin 2006, nous avons déposé devant la Commission des relations de travail (CRT) une requête en accréditation. Après un examen attentif de cette requête, la CRT a statué qu’un scrutin par voie postale devait avoir lieu en octobre 2006. Cette procédure avait pour but de déterminer le caractère représentatif de l’accréditation du SARE.

À la suite de ce vote postal, plus de 85% des auxiliaires de recherche et d’enseignement se sont prononcés en faveur de la création d’un syndicat pour les représenter. Face à cette mobilisation massive, la CRT a reconnu légalement, le 8 novembre 2006, le Syndicat des auxiliaires de recherche et d’enseignement de l’Université Laval (SARE).

Une troisième convention collective

Une première convention collective

Pendant l’été 2007, les Statuts et règlements du syndicat ont vu le jour, jetant ainsi les bases de ses règles internes et les bases de son action. Une équipe de négociation et un nouveau comité exécutif ont été mis en place en octobre 2007 dans le but de préparer la négociation de la première convention collective du SARE. Le 13 mars 2008, le SARE annonce qu’il est parvenu à une entente de principe avec les représentants du vice-rectorat aux ressources humaines de l’Université Laval. Après un vote unanime de ratification de la part des membres présents à l’assemblée générale du 7 avril 2008, la première convention collective du SARE est entérinée le 1er mai 2008.

Consolidation interne et fusion

Au cours des années qui suivirent, le SARE s’organisa au rythme des nouveaux besoins générés par l’élargissement de sa mission. C’est ainsi qu’il mit les bases de liens étroits avec les associations étudiantes telles que la CADEUL et l’AÉLIÉS. C’est à cette période que le SARE commença à s’intégrer au sein de ses structures syndicales affiliées, dont les conseils régionaux de l’AFPC et de la FTQ. Sans être une particularité propre au SARE, cette implication au sein des structures syndicales demeure encore aujourd’hui une force reconnue et saluée de notre syndicat parmi le secteur universitaire.

Cette participation accrue au sein des instances syndicales supérieures s’est notamment exprimée par l’envoi d’une délégation au 15e congrès triennal de l’AFPC. Cette expérience en fut également une de réseautage pendant laquelle les membres de la délégation purent faire la connaissance de nombreux officiers syndicaux influents de partout au pays.

L’année 2010 a été ponctuée par l’intégration des auxiliaires administratifs au sein du certificat d’accréditation du SARE. La fusion avec les auxiliaires de recherche et d’enseignement a été votée lors de l’assemblée générale spéciale du 18 mars 2010. Bien que le nom ait été adopté ultérieurement, c’est à partir de cet instant que le SARE est devenu le Syndicat des auxiliaires administratifs, de recherche et d’enseignement de l’Université Laval (SA²RE).

En 2010, le SA²RE a participé pour la première fois à un Congrès national de la FTQ. Cet événement majeur dans le paysage syndical québécois a notamment permis de présenter la réalité des étudiant-e-s travailleur-euse-s à plus de 2000 délégué-e-s syndicaux de partout au Québec. Il a participé activement à l’adoption d’une position historique sur la promotion de la gratuité scolaire par la FTQ.

Une deuxième convention collective

C’est au cours de l’année 2011 que fut négociée la deuxième convention collective du SA²RE. Les travaux avec l’Employeur s’échelonnèrent du 17 janvier au 4 octobre 2011, date de signature officielle de la convention collective, ce qui représente une durée raisonnable pour la négociation d’une convention collective du secteur universitaire.

Les gains les plus notables de cette négociation sont encore un rattrapage salarial pour les auxiliaires de premier cycle, l’inclusion de la première clause de reconnaissance de la propriété intellectuelle des auxiliaires au Québec ainsi qu’une clause permettant le dépassement du nombre moyen d’heures recommandé par un simple courriel de la part de la directrice ou du directeur de mémoire ou de thèse de l’auxiliaire.

Le ralliement des stagiaires postdoctoraux

Le 1er août 2013, en réaction à la reconnaissance de leur statut de salarié par les tribunaux, les stagiaires postdoctoraux ont décidé en masse de se syndiquer (70% des 280 stagiaires ont signé leur carte d’accréditation syndicale et payé leurs premières cotisations) et de rejoindre le SA2RE. Il s’agit de la plus vieille accréditation toujours active pour les stagiaires postdoctoraux au Québec.

La signature de la convention collective a permis aux stagiaires postdoctoraux de faire reconnaître les heures supplémentaires travaillées et d’obtenir des avantages sociaux tels que des régimes d’assurances et de retraite.

Une troisième convention collective

Les négociations pour la signature d’une troisième convention collective duraient depuis plusieurs mois déjà lorsqu’elles ont été interrompues par l’université. Le SA2RE s’est engagé, en réponse, dans une journée de grève le 26 novembre 2014 pour revendiquer un climat propice aux négociations. À cette occasion, tous les syndicats de l’Université Laval se sont rassemblés (pour la première fois en 25 ans) pour dénoncer les compressions budgétaires qui menaçaient notamment la qualité de l’éducation supérieure. Impact Campus, média étudiant de l’Université Laval, a produit un vidéo synthétisant les événements.

Le 16 avril 2015, le SA2RE et l’Université Laval se sont finalement entendus et ont signé une troisième convention collective. Le rapport de force du syndicat s’était amélioré quelques jours plus tôt alors que 9 associations étudiantes du campus, dont l’AÉLIÉS, s’étaient donné des mandats de grève de solidarité avec le SA2RE. Cette nouvelle convention introduit une préoccupation pour la santé et la sécurité au travail de même qu’une réduction significative de la précarité et contribue au rattrapage salarial pour les auxiliaires de premier cycle.

En marge des actions et des négociations, le syndicat a profité du ralliement des stagiaires postdoctoraux pour changer de nom et s’appeler dorénavant Syndicat des travailleuses et travailleurs étudiant et postdoctoral (STEP).

10e anniversaire

Du 8 novembre 2006 au 8 novembre 2016, du SARE au STEP, le syndicat a rassemblé l’essentiel des travailleur-euse-s étudiant-e-s de l’Université Laval et a fait vivre de nombreuses conventions collectives. Un 10e anniversaire appelle à la célébration et à l’analyse rétrospective du travail effectué. Ne lésinant pas sur l’ambition, le STEP a l’intention, pour cette occasion, de marquer sa propre histoire.

 

Notre mission

L’étude, le développement, la défense et la promotion de vos intérêts professionnels, pédagogiques, économiques et sociaux sont notre priorité. Notre équipe œuvre à l’amélioration de vos conditions d’emploi, ainsi qu’au respect de vos droits individuels et collectifs, ce en accord avec la convention collective en vigueur.

Depuis 2006, le Syndicat des travailleuses et travailleurs étudiants et postdoctoraux de l’Université Laval (STEP), section locale 10800 de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, représente plus de 5000 auxiliaires à l’emploi de l’Université Laval. Le travail des auxiliaires consiste à assister les autres membres du personnel dans l’enseignement des cours, le travail de recherche et les différentes tâches administratives. Depuis 2013, le STEP représente également plus de 250 stagiaires postdoctoraux oeuvrant à l’Université Laval. Offrant des services d’information, de médiation et de règlement à l’ensemble de ses membres présents sur le campus de l’Université Laval, le STEP est votre référence en matière de droits du travail.

L’étude, le développement, la défense et la promotion de vos intérêts professionnels, pédagogiques, économiques et sociaux sont notre priorité. Notre équipe œuvre à l’amélioration de vos conditions d’emploi, ainsi qu’au respect de vos droits individuels et collectifs, ce en accord avec la convention collective en vigueur.

Depuis 2006, le Syndicat des travailleuses et travailleurs étudiants et postdoctoraux de l’Université Laval (STEP), section locale 10800 de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, représente plus de 5000 auxiliaires à l’emploi de l’Université Laval. Le travail des auxiliaires consiste à assister les autres membres du personnel dans l’enseignement des cours, le travail de recherche et les différentes tâches administratives. Depuis 2013, le STEP représente également plus de 250 stagiaires postdoctoraux oeuvrant à l’Université Laval. Offrant des services d’information, de médiation et de règlement à l’ensemble de ses membres présents sur le campus de l’Université Laval, le STEP est votre référence en matière de droits du travail.